Formation
Durant une jeunesse remplie de doute sur mes capacités intellectuelles, j’ai avancé petit à petit malgré les commentaires désobligeants de certains de mes enseignant-e-s. J’aurai tout entendu quant une enseignante à mes 12 ans m’a dit ; » Vous ne pourrez pas aller en section VSB (voie section maturité) car vous faîtes trop de sport. Vous avez les notes nécessaire mais vous n’aurez pas le temps d’étudier plus tard si vous continuez le sport. «
Résultats : VSB atteinte et école obligatoire terminé plus que correctement
Puis est venu le temps de choisir la suite … Le gymnase (ou appelé également lycée) et c’est reparti pour un tour avec des commentaires toujours plus offensant. En fin d’année d’école obligatoire, nous recevions tous une feuille nous recommandant notre futur sur la base de nos capacités intellectuelles. Le commentaires disait : » capacité limite et pas de temps au vu des activités extra-scolaires pratiquées » (soit le sport dans mon cas). De ces mots, j’en ai toujours compris que pour le système scolaire faire du sport n’était pas un plus à notre parcours scolaire mais plus des barrières qui nous limitaient. Mon choix a été envers et contre l’avis de mes enseignants de me lancer dans une maturité gymnasiale option 1 économie et droit et en option 2 sport.
Résultats : maturité gymnasiale en poche
Cela n’a pas été une surprise de voir que mes professeurs, à nouveau, ne me soutenaient pas dans mon choix de faire une haute école malgré MON rêve de devenir enseignante de sport. J’ai donc pour la première fois écouter mes enseignants et plier à leurs avis. J’ai mis de côté mon idée première qui était de faire l’université en sport et histoire pour me ranger à faire la HEPL (Haute École Pédagogique Lausanne).
Résultats : échec 3 mois avant la fin
Tout mon monde s’écroule car pour la première fois, j’écoute l’avis de quelqu’un et la fin est en rien l’espoir que j’avais.
3 Leçons à retenir de mon expérience :
- Suivre son cœur et sa passion
- Sport n’est pas synonyme d’imbécilité
- Échec ne veut pas dire que sa voie n’est pas ailleurs
Enfin après de nombreux questionnement et une année en Angleterre, une ampoule s’est allumé pour me dire simplement… « Le sport est fait pour toi et tu dois en transmettre ta passion et ton savoir. »
À ce jour, diplômée en tant qu’APAPS soit Coach sportive (fait en accéléré 2 ans au lieu de 3) et mention bien.